Joseph Engling, l'apôtre de la paix

Pour clôturer ces 4 jours de commémoration, tous sont venus rendre grâce à la cathédrale autour de Mgr Zollitsch et Mgr Dollmann ainsi que de nombreux prêtres allemands. Une Eucharistie internationale comme peut l'être le mouvement de Schoenstatt !

La cathédrale est une nouvelle fois trop petite pour accueillir tous celles et ceux qui veulent remercier et prier encore avec les différentes communautés étrangères venues se recueillir sur les lieux où est tombé Joseph Engling.

De langue espagnole ou allemande, ces nombreux pèlerins suivent les textes (traduits dans leur langue) sur les livrets de messe. Avant le temps de la Parole, l'accueil se fait par le biais de trois personnes venues présenter ou redire le pourquoi de cette messe en l'honneur de Joseph Engling.

L'abbé Jean-Marc BOCQUET redit son attachement à tout ce qui s'est fait cette année dans le cadre d'une année de la paix : des écoles aux associations, de kermesses en visites, de monuments aux morts à Notre Dame de Lorette, de nombreuses interventions ont eu lieu pour essayer de comprendre les pourquoi et comment des guerres mondiales. Qu'on soit un mère allemande, française, canadienne ou belge, quand on vient vous annoncer la mort de votre époux ou fils sur les champs de bataille, la douleur est la même pour toutes !

Mgr Zollitsch remercie d'abord les communautés pour leur accueil et explique le bien des liens d'amitié qui unissent aujourd'hui nos pays, nos régions. Joseph, tombé lors de violents combats en 1918, nous rassemble tous, 100 ans après pour prier ensemble, partager nos convictions mariales autour du mouvement de Schoenstatt.

Sylvie, dans l'équipe de préparation de ces journées de commémorations, nous redit les 4 piliers de ce mouvement lancé par le Père Kentenich le 18 octobre 1914. Une vie tournée vers Marie, notre Mère donnée par Jésus sur la Croix et Trois fois admirable. Un mouvement tourné vers la jeunesse comme nous le demande le pape François. Un mouvement international, ce sont plus de 200 chapelles "Schoenstatt" qui existent dans le monde. Et enfin grâce au sacrifice de Joseph c'est aussi un mouvement pour la paix, pour l'Unité.

L'Eucharistie se poursuit par le temps de la parole en allemand et en français. L'homélie dans les deux langues est assurée par Mgr Dollmann qui redit ce matin l'importance de deux sacrements celui du mariage et celui de l'ordre qui par bien des points sont similaires.

"Le pape François affirme que la joie de l'Amour des familles est la joie de l'Eglise. Aussi nous pouvons dire que la joie de l'Amour dans les ministères ordonnés est également une joie de l'Eglise. Ces deux sacrements que sont l'ordre et le mariage manifestent des signes du Christ. Dans l'ordination les hommes sont consacrés au Christ pour la croissance du Royaume; la fidélité et la fondation d'une famille exigent de l'Amour ( ce que Dieu a uni que l'homme ne le sépare pas). Le divorce comme le désengagement sacerdotal sont une douleur pour l'Eglise. Le Christ insiste sur la nécessité d'une conversion du coeur pour réussir les responsabilités dans le mariage et le sacerdoce universel. Ces deux états de vie sont le terreau des grands saints. Joseph Engling a d'abord trouvé la foi et l'amour au sein de sa famille puis auprès de son père spirituel."

La messe se poursuit: le credo chanté en latin fait abstraction des langues et résonne joliment dans cette cathédrale, la prière universelle se lit en espagnol, en allemand et en français puis chacun prie le Notre Père dans sa langue maternelle. L'unité se fait et se lit dans les regards échangés lors du geste de paix.

Après de nombreux mercis, le geste final vient de Mgr Dollmann qui propose aux allemands de chanter. L'émotion et la fierté chez nos hôtes sont palpables et c'est rempli de cet hymne allemand que nous quittons la cathédrale. 

 

Quelques vidéos de la célébration, cliquer ici.

Crédit photos : Service communication du Diocèse de Cambrai

Article publié par Dorothée QUENNESSON • Publié le Dimanche 07 octobre 2018 • 2817 visites

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